A musée
Ombres et lumières d’une enfant sauvage au bord de la rivière
Je joue,
à la marchande, à la dinette, à la poupée.
Je colorie, je m’en mets plein les doigts,
je dessine des maisons sur le sol
et je parle aux fourmis, aux cailloux.
Je joue à être grande mais je reste petite,
il y a longtemps que je ne pousse plus.
Je m’invente une vie de bouts de ficelles.
Là, je joue au musée.
Je mets ma vie en boîtes.
A musée
Ombres et lumières d’une enfant sauvage au bord de la rivière
15 tiroirs d’un meuble d’imprimerie, porcelaine, textile, brindilles,
cailloux et menus objets trouvés
Merci pour tant de délicatesse, Gaëlle, et de beauté, parfois un peu douloureuse. Le jeu est très sérieux, n’est-ce pas ? et joyeux exploratoire érotique gratuit nécessaire inventif … Bravo d’avoir l’audace de jouer encore, encore et à nouveau.