Après de longues semaines d’un travail consacré
exclusivement à la création de nouveaux visuels pour l’édition,
je souffle un peu et retrouve avec joie d’autres outils,
d’autres matières,
d’autres couleurs même.
Un petit remue-ménage dans ma tête,
dans mes idées, mes envies
qui se mettent à pousser en tous sens dans cet espace libéré.
Et comme un projet en appelle un autre,
mille autres,
il faut faire des choix, et les choix sont parfois compliqués.
Mais peu à peu naissent de mini collections,
et cette évidence, pour moi,
d’un besoin de bulles, d’îles, d’espaces de repli,
symboliques microcosmes qui m’offrent de respirer.
Je retrouve le minuscule,
et je redécouvre que cette attirance pour le tout petit ne m’a jamais quittée.
Je présenterai le résultat de ce travail
ainsi que quelques créations plus anciennes
dans notre éphémère échoppe qui ouvrira dés le 7 juillet
au Chambon-sur-Lignon
et durera
Le temps d’un été.
Des peintures, des sculptures de poche,
des jardins nomades,
une mini collection de papeterie auto-éditée,
et sans doute l’une ou l’autre de ces petites choses qui ne demandent qu’à germer…
Le chat lui ne viendra pas,
il préfère à notre installation éphémère
la langueur de la planche à repasser.
Sans doute dois-je prendre conscience chaque fois que je me promène sur votre blog que ce dont j’ai le plus besoin c’est d’imagination. Imagination pour inventer le temps, imagination aussi pour parvenir à comprendre. Imagination. Aller sur Mars ne sert à rien si on se débarrasse avant ce voyage de l’imagination dont on aura besoin pour accéder à ce qu’on ne comprend pas.
Dans votre message, c’est le chat qui, dans cette apparente impavidité qu’il a, m’a fait me poser la question de ça.Avec ou sans lui (le chat), c’est beau tout ça en tous cas. Et de cette beauté il faut vous remercier. On a le sentiment qu’on en aura bientôt besoin.Merci à vous.
ola ma belle gaëlle,
Cela faisait longtemps que ne je t’avais pas envoyer quelques lettres de l’alphabet, je suis contente que les idées fourmillent dans ta tête et dans tes pieds.
J’espère que j’aurai l’occasion de venir faire un tour dans votre échoppe et les mots sur le chat m’ont beaucoup amusé :
La langueur de la planche à repasser, la longueur de la planche, la lenteur repassée pour le chat, où le chat attends que le temps repasse le linge oublié dans la malle encombrée.
Je t’embrasse très fort, voudrais un porte chat à déposé dans ma poche à secret..