Je l’ai évoqué au fil de mes précédents messages,
pour la presque liberté de faire ce qu’il me plait, j’ai développé ces dernières années une gamme de petite papeterie qui s’étoffe doucement, que je fais imprimer en séries limitées et que je finalise dans l’atelier.
Des cartes simples et doubles de différents formats, des affichettes, des étiquettes, des carnets… un peu d’air, de poésie, des fils de lin, des fils de soie, de beaux papiers, et surtout, toujours, le plaisir d’inventer.
Vous souhaitez découvrir cette collection?
Vous pourrez la retrouver en grande partie au printemps prochain à La Brasserie de la Loire, à Saint-Rambert (Loire).
Je peux aussi vous faire parvenir le petit livret numérique qui la présente.
Pour cela, il vous suffit de me contacter par mail (rubrique ci-dessus, “entrer en contact”).
Jardin d’amour, grande carte simple imprimée sur papier Vergé.
Chère Gaelle,
je parcours votre blog pour le plaisir de vous découvrir un peu plus, vos dessins me touchent tant, que si j’avais été dessinatrice et si j’avais eu assez de foi en moi (ah trop de si !!) pour m’arrimer suffisamment à des pinceaux, des crayons, des couleurs, ce sont ces sommets de délicatesse, ces vallons de vie et de poésie que j’aurais aimé gravir et parcourir !
oui, pourtant, je dessine, oui, pourtant, je suis graphiste, mais banalement je donne une bonne part de ma sève à imaginer et produire des emballages, que je retrouve le samedi, en linéaire, au supermarché de mon quartier. rien de glorieux, ni de détestable pourtant. mais je n’ai pu, pour l’instant, que rêver de plus de liberté, d’histoires personnelles à former, sans oser enjamber le parapet de mon paquebot de confort, bien conventionnel et conventionné !
oui, c’est vrai, vos oeuvres donnent envie de s’essayer à faire, aussi beau, aussi libre et vibrant, c’est le signe qu’elles portent en elles un coeur, une âme qui affleurent… vous pouvez respirer tranquillement et laisser s’estomper naturellement toute émotion qui peut monter en constatant ça et là de maladroites tentatives de pillage…
on ne peut juste pas pomper ce qui fait l’âme de votre travail, tout vous est par magie déjà dedans, vos émerveillements comme vos regrets, vos espérances et vos impasses.
Ne reste qu’à trouver l’attitude qui vous ressemble, sans états d’âmes dénoncer si c’est juste, et être en mesure de poursuivre son chemin sans se laisser mettre en cage, ni en ombre.
Le soleil ne peut que rayonner, il ne le sait pas, mais ne craint pas non plus d’être atteint par la nuit. la nuit c’est juste quand il n’est plus là.
J’espère que votre travail va m’inspirer tant, que je vais me replonger dans les couleurs, les crayons, les mines de plomb pour voir où cet élan me mène, personnellement !
Alors merci, merci de continuer de transmettre votre délicatesse, votre douceur de par ce monde en devenir, de poursuivre avec autant de joie, d’insouciance et de confiance à y mettre de si belles couleurs et de votre lumière !
Sylvie N