En ce tout début d’année,
je voudrais partager ces images et ces mots à retrouver sur le site de La Cimade.

Des témoignages et des photos qui disent les fossés,
les gouffres qui séparent les vœux de fraternité et de solidarité de certain Président
à la veille d’une nouvelle année, et la réalité de ses actes, de ses choix, de ceux qui l’entourent,
et par là même de nous tous, “son bon peuple d’une France forte et juste”.

Il y a longtemps que je n’avais pas poussé de cri sur ces pages,
mais là c’est la nausée qui s’empare de moi à entendre encore ces flots d’hypocrisie
sans cesse multipliés.
Comme autant de voiles et de masques à poser sur nos crânes, nos regards,
nos oreilles, pour mieux se convaincre que tout va bien,
que nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde,
(mais qui nous le demande?)
au risque de s’affaiblir, d’être mangés par le monde,
mais que nous faisons de notre mieux.

Mais nous sommes le monde !
Comme nous sommes aussi les artisans de la misère lorsque nous barricadons nos cœurs,
nos vies et nos frontières.


Je vous invite à découvrir et à partager ce reportage sur la cordée solidaire organisée par l’association Tous Migrants et le collectif de professionnels de la montagne SOS Alpes solidaires. Avec pour objectif de sensibiliser le public, la presse et l’État sur les risques encourus par les personnes migrantes en haute montagne.

Mais aussi ces mots, que vous retrouverez dans le diaporama:
L’illégalité des contrôles frontières.
Sur la route de Névache à proximité du col de l’Échelle, la gendarmerie patrouille jour et nuit. Tous les migrants repérés son interpellés et refoulés bien souvent illégalement en Italie. Leur souhait de demander l’asile n’est pas examiné, leur situation personnelle jamais prise en compte, pas plus que leur état de fatigue extrême ou les risques encourus par la marche retour vers Bardonecchia. Sans compter qu’environ la moitié des personnes qui arrivent dans cette vallée sont mineures. des enfants qui devraient être mis à l’abri, accompagnés et protégés. Au prétexte de la lutte antiterroriste, ils sont les premières victimes des contrôles frontières.”

Une France juste devrait être aussi celle des mots justes et de la vérité,
important alors de partager ces mots, en juste réponse à la caresse mielleuse qui nous a été offerte ce dernier 31 décembre.

Envie aussi de partager ceci: Et si c’était nous?