Elles disparaissent sans faire de bruit.

Nous détruisons leurs vies,
et ce faisant,
c’est notre vie qu’elles emportent avec elles.

Mais l’Homme, toujours
— rêvant de milliards et craignant de devenir ce “rien”
que l’on croise parait-il dans les gares —
continue sa course folle,
droit vers le néant.

En attendant ce jour, comme dirait l’ami Brel,
il nous reste ce qu’il reste,
la beauté d’un merveilleux printemps,
des arbres qui explosent,
des oiseaux qui le célèbrent,
des insectes qui, comme nous,
continuent leur bout de chemin.

Des abeilles qui jusque là n’avaient pas su trouver où se poser,
se sont installées ici,
sur les pots de miel de Bastien Alise.
Un coin de nature encore sauvage,
à goûter et à explorer ici!