Elles disparaissent sans faire de bruit.
Nous détruisons leurs vies,
et ce faisant,
c’est notre vie qu’elles emportent avec elles.
Mais l’Homme, toujours
— rêvant de milliards et craignant de devenir ce “rien”
que l’on croise parait-il dans les gares —
continue sa course folle,
droit vers le néant.
En attendant ce jour, comme dirait l’ami Brel,
il nous reste ce qu’il reste,
la beauté d’un merveilleux printemps,
des arbres qui explosent,
des oiseaux qui le célèbrent,
des insectes qui, comme nous,
continuent leur bout de chemin.
Des abeilles qui jusque là n’avaient pas su trouver où se poser,
se sont installées ici,
sur les pots de miel de Bastien Alise.
Un coin de nature encore sauvage,
à goûter et à explorer ici!
Elles sont bien belles ces étiquettes !
Des chercheurs sont en train de tester des drones pollinisateurs… Cette solution terrifiante se passe de commentaire.
Jusqu’à quand la Nature va-t-elle supporter l’homme et sa capacité à tout détruire ?
L’art et les Artistes nous conserve encore un peu une part d’humanité.
Merci à vous Gaëlle.
Avec tout mon soutien, courage.
Dans notre coin aussi en plein cœur de la creuse ils nous reste des abeilles qui viennent prendre leur quartier d’été dans notre vigne,bruissements agréables, robert et son gendre un peu plus loin transforment avec passion ce nectar des dieux.