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Gaëlle Boissonnard, un peu plus loin...

Cette année,

Comme ça... Posted on 16 Jan, 2015 11h35

Elle a commencé comme ça,
dans le bruit, le sang, la douleur et le chagrin,
dans l’indignation et l’incompréhension face à la bêtise et la barbarie des hommes.

Ici,
plus loin,
un peu partout,
des hommes continuent leur sale petit travail,
leurs sales petites prises de pouvoir d’hommes sur d’autres hommes.

Cynisme, obscurantisme, hypocrisie, ignominie…

Ici, une fillette utilisée comme bombe humaine sur un marché,
un peu plus loin c’est une femme en train d’accoucher qui est assassinée,
plus loin encore c’est un homme et mille coups de fouet,
son délit? Avoir dit et écrit ce qu’il pensait,
plus près de nous, ces rapaces de tous bords qui tentent de faire leur profit
sur le dos de ces massacrés à peine enterrés.

La liste, hélas, est infinie,
les hommes ne sont jamais à court d’imagination quand il s’agit de détruire, d’abîmer, d’asservir.

Les hommes,
heureusement,
sont aussi capables de merveilles,
d’incroyables beautés,
de lumineuses inventions,
comme autant de remparts à la terreur et à l’ombre dont certains
voudraient recouvrir le monde pour mieux le dominer.

En voici un,
homme? femme?
peut-être les deux à fois,
peut-être le jour et la nuit,
et le vent
et la pluie,
peut-être vous ou moi,
ou personne,
simplement lui.

En voici un avec ses mots,
ses quelques mots pour vous,
pour ce début d’année…



Retrouvez-le en cliquant sur l’image.



Silence.

Comme ça... Posted on 12 Jan, 2015 15h54

Ce matin,
la caresse du géranium rosat.



À VOUS,

Comme ça... Posted on 08 Jan, 2015 12h03

les massacrés du 7 janvier,
à ceux aussi, par delà nos frontières, qui chaque jour,
au nom de la bêtise, de la haine, de la peur, de l’intolérance,
par d’autres hommes sont torturés, détruits, anéantis.

Comme beaucoup aujourd’hui,
je suis ravagée.

Je pense à cet homme à la tête ronde,
aux lunettes rondes,
au trait caustique,
et qui, il y a de nombreuses années,
sans le savoir, m’a transmis la fascination du dessin,
et par là même, la nécessité.

Il est mort,
ils sont morts, assassinés.

Le symbole est fort,
comme pourrait l’être la tentation de céder à la peur,
à la terreur que certains, par là, tentent d’installer, de donner à régner.

Le pouvoir de ceux-là ne peut exister que si l’on s’y soumet.

Ensemble,
mais aussi chacun,
dans nos convictions, nos combats,
nos actes, notre éthique, nos choix, notre dignité,
chacun nous nous devons de lever les yeux,
de lever la tête, et d’avancer,
de résister.

Comme, dans ce si beau film, Timbuktu,
cette femme, qui refuse de porter des gants,
comme celle-ci qui refuse de marier son enfant,
comme cette autre qui se met à chanter, tête haute, sous le fouet.

Ensemble, et chacun,
nous avons ce pouvoir,
et le devoir de résister,
aux intolérances, à l’exploitation, à la bêtise, à la haine,
à l’indifférence.



Je ne résiste pas…

Comme ça... Posted on 16 Déc, 2014 16h32

Le pourquoi de cette photo se trouve dans l’article qui suit.



Petits bouts…

Comme ça... Posted on 17 Nov, 2014 15h02

Petits pieds au chaud, petites têtes à l’abri, petits cadeaux, petits plaisirs de la vie,
grande douceur, jolies couleurs…

Une collaboration toute récente avec Little rondelune,
qui propose une collection de vêtements pour les plus petits des petits
à composer au gré de ses envies.

C’est ici,


Et on y trouve, par exemple,
un lion sur un bidon,

mais aussi des poules, des arrosoirs, des grenouilles, des autos et des nénuphars…

À suivre, et à voir!



Inspirez!

Comme ça... Posted on 10 Nov, 2014 13h13

Inspiration
• Souffle créateur qui anime les écrivains, les artistes, les chercheurs. “ À l’idée d’inspiration s’oppose celle de fabrication” (Thibaudet)

• Action d’inspirer qqch. à qqn; résultat de cette action.

Inspirer
• Donner l’inspiration, le souffle créateur à (dans l’art, les activités intellectuelles). “Quelques lueurs, qui sont les moments où l’artiste a été inspiré.” (Delacroix)

S’inspirer de
• Prendre, emprunter des idées, des éléments à. Le romancier s’est inspiré d’une légende populaire.


Je pique ce soir ces mots dans les pages du Petit Robert,
je ne m’en inspire pas, je les recopie tels que je les y ai trouvés.

Tenter de dire,
une révolte, une colère,
un caillou sur le chemin,
Encore?

La question de l’inspiration,
souvent elle m’a été posée…
Alors quoi?

En premier lieu, des images et des sensations à l’intérieur de moi.
Fermer les yeux, puiser et tenter de visualiser,
puis de matérialiser ce que j’aimerais, entre mes mains, trouver.

Et puis se nourrir ailleurs.

De tout, de beaucoup,
l’ombre d’un feuillage, une herbe dans le vent, une tenue aperçue au coin d’une rue, dans une vitrine ou dans les pages d’un magazine, trois couleurs sur un pélican, une posture, un mouvement, un contraste surprenant, de fascinants textiles nés de mains au savoir-faire ahurissant, des objets ça et là, quelques traits maladroits…
Tout, rien, yeux ouverts.

Et toujours,
observer, regarder, prendre, recevoir,
se nourrir oui,
mais digérer.

Digérer c’est donner à cette matière la possibilité de faire un trajet à l’intérieur de soi,
d’être transformée,
c’est l’assimiler sans la copier ni la trahir,
comme la plante assimile la pluie et les nutriments qu’elle puise dans la terre et qui la font pousser.

De tout temps, musiciens, peintres, écrivains, illustrateurs se sont ainsi nourris.

De tout temps d’autres ont cru et pensé que s’inspirer de,
c’était copier-coller-voler.
Comme si donner une autre forme, une autre couleur, une autre saveur à une idée,
c’était soudain la faire sienne.

C’est le coucou qui s’empare du nid qu’un autre a bâti.

Ce coucou-là est une illustratrice allemande visiblement très inspirée,
et sans aucuns doutes encouragée par un éditeur sans principes et sans scrupules
qui a choisi ce dessin pour illustrer la couverture d’un calendrier pour l’année à venir…

Travailler à la réalisation d’illustrations pour des cartes postales n’est pas simple,
il faut sans cesse renouveler des collections, trouver de nouvelles idées, et cela dans un champ très limité. Les thèmes abordés par la carte ne sont ni vastes, ni nombreux.

Mais, dans cette société où il s’agit avant tout de produire, consommer, donner à consommer, produire et puis jeter pour produire encore, faire tourner la machine à billets sans soucis de la notion même de respect, l’éthique et la morale ont quelque difficulté à se frayer une place.

Nos dirigeants nous en donnent l’exemple à chaque instant.

Alors pourquoi, quand on est éditeur, ou bien illustratrice, se donner la peine d’inventer, de chercher, d’aller de l’avant, de tenter d’être juste, vrai, intègre, quand on peut tout simplement aller piocher ça et là “un truc qui marche” et, comme le coucou, se l’approprier?

En colère, oui,
car ces valeurs ne sont pas les miennes,
et qu’à piller sans scrupules au nom d’une prétendue nécessaire rentabilité,
on finit par tout abîmer.

Je vous en montre encore?



Sans commentaire.



Il pleut…

Comme ça... Posted on 04 Nov, 2014 11h45

Le ciel est passé du rire aux larmes,
il nous a offert l’été en automne, c’était doux.

Maintenant la terre respire, la terre s’abreuve, et le cycle continue.



Nous?
Il pleut, sautons dans les flaques!



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