Pablo est né un soir de pluie,
un soir d’août, de ciel gris,
de ciel de plomb.
C’est beau un ciel de plomb au mois d’août.
Ce sont peut-être les yeux rivés dans la profondeur opaque du ciel
qui font naitre ces yeux-là.
Ceux de Pablo, de Paco, de Tito,
un regard de papier,
à la nuit tombée.
Ce matin le plomb a fait place au brouillard.
Humide et silencieux matin d’août.
Le bruit est ailleurs,
dans les cris qui crient à l’intérieur.
Dehors, le chat minuscule tente de troubler le silence,
seuls les arbres qui s’égouttent l’accompagnent,
et le font sursauter.
Même les oiseaux se sont tus.
Mieux vaudrait Pablo que Paco ou Tito.
En hommage à Casals, Neruda, Picasso.Même si de Lucia y perdrait son Flamenco.Ceci dit, tout de même un peu déjanté, votre petit protégé, non ?Merci à vous.