De la terre, de l’eau, des pigments,
des couleurs dans des pots,
pour réinventer le plaisir de peindre.
Je ne sais pas bien où me mène ce chemin,
mais je sais que j’aime le suivre,
et que je le suis dans les tons de bruyère, de lichen, de mousse et d’eaux profondes.
Il y a ce plaisir enfantin et magique d’inventer des couleurs,
il y aura la surprise du four.
Et puis là, avec moi tout le temps, cette question.
Comment lui donner forme, corps?
La terre offre la possibilité du volume,
d’investir l’espace, une troisième dimension.
Quitter la surface plane et lisse du papier sans quitter la peinture et le dessin,
un défi.
À suivre…
En attendant,
la sculpture réalisée lors du stage avec Anne-Sophie Gilloen est sortie du four.
C’est elle qui m’a donné l’envie de me plonger dans les couleurs de terre,
merci à elle.