J’ai toujours aimé glaner.
Graines, brindilles et cailloux,
des choses jolies qui m’accompagnent.
Des traits d’union, entre moi et le reste du monde,
d’un monde.
D’un monde qui est le nôtre,
intimement,
et qui pourtant ne ressemble pas à celui qui nous est montré au quotidien,
comme étant le monde.

Celui auquel je me relie
est un monde loin des armes et des marchés financiers,
loin du mépris et du pouvoir,
loin de la folie des hommes.

Mon regard se promène dans ces espaces calmes,
et vivants.

Je glane.
Je regarde, imagine, projette,
à la recherche de végétaux en attente d’un cycle nouveau,
mais aussi, sans doute, en quête d’un refuge.

Dans ces moments je respire.

Depuis quelques mois je récolte des végétaux de toutes sortes,
pour nourrir encore mes recherches avec la porcelaine-papier.
Je collecte aussi des rebuts, des déchets,
des matériaux conçus et fabriqués pour finir leur course à la poubelle,
et ça ne manque pas.

En tête et dans les mains,
un projet d’expo pour l’automne prochain…

J’y reviendrai.


En attendant, je viens de terminer de nouvelles illustrations,
pour étoffer les collections de ma maison d’édition, Aquarupella,
mais aussi celles d’Édition minuscule,
ma petite production de papeterie auto-éditée,
qui poursuit son bout de chemin.

Ainsi, deux cartes qui reprennent des dessins de mes carnets,
mais aussi un ensemble de huit nouvelles images, Les envolées,
que j’espère pouvoir proposer dès qu’elles seront imprimées!

Vous pouvez les retrouver ici, chez Papiers et cie.

Belle journée!