Trouvailles de plage, de bord d’océan,
déchets flottés,
trouvailles d’escalier, de grenier, de rue,
déchets oubliés,
trésors de rien,
poésie et beauté pour qui sait voir,
et regarder.
Et puis carnet d’été.
Trouvailles de plage, de bord d’océan,
déchets flottés,
trouvailles d’escalier, de grenier, de rue,
déchets oubliés,
trésors de rien,
poésie et beauté pour qui sait voir,
et regarder.
Et puis carnet d’été.
Dessiner des poissons aux nageoires multiples, des poissons étoilés, des poissons porteurs de mots c’est une plongée aussi, dans d’autres eaux, moins salées, moins éloignées. C’est également une rencontre, car ces poissons ne sont jamais prémédités, ils apparaissent et surprennent, le crayon est magique, même pour celui qui le tient.
Quant au voyage… Mes dessins voyagent-ils? Oui, non, peut-être. Il faudrait une roulotte, un coffre à mille tiroirs, et partir. Partir je n’ai jamais bien su.
Mais, dans l’exposition que j’ai présentée l’été dernier, pas bien loin certes, puisque c’était dans ma ville, l’éternuement était tout proche… Les dessins encadrés étaient présentés aux côtés de bribes de ceci et de cela, de nuages de porcelaine, de pages de carnets, de mots écrits à même le mur. Comme une porte ouverte sur un coin d’atelier.
Mais ailleurs, comment les emmener ailleurs, où, pourquoi? Il est si difficile de sortir du cadre, celui des galeries, des institutions, des livres qui doivent entrer dans tel ou tel rayon. Je ne trouve pas ma place dans ces cadres, je cherche en vain des ailleurs accueillants, car il ne suffit pas de déplacer son univers pour qu’il existe ailleurs, il lui faut aussi des possibilités de regards, d’écoute, d’attention.
je travaille à les inventer, autrement, c’est lent, et pas simple, mais parfois ça se fait.
Merci, merci à vous, pour ces mots.
Il me manque ces poissons là…
…la rascasse, le rouget, le poisson lune, le poisson coffre
Le perroquet, le poisson ange, le grondin volant…
…ces poissons qui portent nos noms !
Ceux qui grattouillent au fond, ceux qui nagent sous la surface, ceux qui flottent entre deux eaux…
Un bel été à toi
Vous montrez volontiers de petits morceaux d’atelier, des bribes de carnets, des chemins de poésie qui ont l’air de vouloir vivre ailleurs (c’est un peu ce que vous dites). Pourquoi ne pas les rassembler en l’état et nous les montrer autrement et ailleurs, tels qu’ils sont, sans les apprêts habituels des expositions. Oser les éternuements, en quelque sorte.
Vos dessins font voyager. Voyagent-ils ?