Laisser derrière soi les lumières marines,
sortir de ses poches les cueillettes de criques,
et reprendre le fil,
rose, rouge,
le tirer.

Retrouver le chemin des couleurs.
Celles de la peau et du sang des sorcières,
des femmes brûlées, des ennemies intérieures,
sacrifiées.

Chercher dans le tissu ce qui se cache de chair
d’armure, de lumière, de fragilité.

Trouver dans l’ombre un motif à graver.

Viendra le temps de tisser des coïncidences,
de relier.