C’est comme le ciel,
avec le vent qui bouscule les nuages,
et le rose matinal qui nous fait sa parade,
et le gris plombé qui l’envoie valdinguer.
Un mouvement permanent.
Dans l’atelier,
c’est un peu pareil,
tout bouge, tout le temps,
c’est le nid de l’alternance,
et ce blog est le carnet qui garde en mémoire
la trace de ces incessants passages.
Depuis quelques jours, grès et porcelaine ont remplacé le papier,
les pigments.
Le fil attend son heure,
et la couleur n’est jamais loin,
mais elle prend d’autres formes.
Dehors le vent est fou.
Dedans il faut sans cesse réinventer des bulles,
de silencieux paysages.
Et en parlant de pays sages,
envie de vous inviter à aller voir le documentaire douloureux
mais tellement important de David Dufresne,
Un pays qui se tient sage.
Il donne grandement à réfléchir, et plus que jamais nous avons besoin de ça.
À bientôt?