“Qui vient avec ou après ce qui est principal, essentiel”
“Qui s’oppose à la chose principale dans une étroite dépendance”
“Femme”
Petit bonheur du jour.
En travaillant, écouter sur une radio publique la rediffusion d’une émission
enregistrée il y a une dizaine d’années.
Cette émission, qui donne la parole à trois “grands” de la chanson française
(Clerc, Le Forestier, Souchon)
fait écho à une autre, bien plus ancienne
et autrement plus connue,
qui vit se réunir pour la première fois autour d’une table
Brel, Brassens, Ferré.
Ils sont là, ils parlent,
les trois d’hier puis les trois d’avant-hier,
les trois vivants invités à poursuivre les réflexions des trois disparus.
Quand vient la question des femmes,
de la femme,
car dans l’ombre ça existe ces petites choses-là.
Certains diront,
“pas des bonnes-femmes non,
il ne faut pas dire ça”.
Merci.
Pour le reste,
accessoire,
ce n’est sans doute que ça,
une femme.
Je ne cesserai pas d’aimer les chansons de Brel et de Brassens,
ni de les écouter.
Mais quand cesserons-nous d’être considérées
comme des objets d’usage,
comme des accessoires,
comme “ce qui vient après ce qui est essentiel, principal”?
À écouter celui qui se prend pour notre Roi,
à écouter certains monstres
que seuls d’aussi monstrueux qu’eux sacralisent encore,
ce n’est pas pour demain.