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Gaëlle Boissonnard, un peu plus loin...

Maintenant j’ai grandi

En cours Posted on 19 Nov, 2021 15h46

Éphéméride encore,
pour poursuivre cette virtuelle exposition.
6 janvier et 16 avril 2021.
les mots et le temps qui filent.

Grès engobé et émaillé, collage de chromos céramique,
20×20 cm.



Rien que du sable dans les mains

En cours Posted on 06 Nov, 2021 9h34

Ce qui nous retient au sol,
ce qui nous retient sur terre,
ces fils ténus, presque invisibles,
si difficiles à rompre.

Éphéméride, 26 août 2021.
Grès engobé, émaillé et collage de chromos céramique.
20×20 cm



Je n’avais rien d’autre que d’être vivant

En cours Posted on 30 Oct, 2021 10h40

Un refuge,
pour Éphéméride, 9 décembre 2021
grès engobé, émaillé et collage de chromos céramique.
20×20 cm



Le silence des femmes

En cours Posted on 25 Oct, 2021 8h24

Éphéméride, 2 février 2021
Grès engobé et émaillé, collage de chromos céramique
20×20 cm



Et j’ai revu celle qui était si belle

En cours Posted on 23 Oct, 2021 9h40

Et un clin d’oeil au catalogue de Manufrance,
avec ses pages pour les hommes,
qui chassent, pêchent et cyclent,
et ses pages pour les femmes,
qui cousent, soignent et cuisinent,
bien au chaud dans leur maison,
en attendant les hommes
qui chassent, pêchent et cyclent.

Éphéméride, 7 mai 2021
Mural en grès engobé et émaillé, et collage de chromos céramique.



Secouer la tête

Comme ça... Posted on 15 Oct, 2021 9h35

Éphéméride, 26 octobre 2021

Mural en grès engobé, émaillé, et collage de chromos céramique.
20×20 cm



Elle s’en va

En cours Posted on 06 Oct, 2021 11h18

Éphéméride, 21 juin 2021.
Mural en grès engobé, émaillé, et collage de chromos céramiques.
20×20 cm

Et je ne résiste pas à partager ce petit trésor créé lors du dernier stage,
Murmures de terre, que j’ai donné à l’atelier.
Merci Julia!



Il tombe une toute petite pluie

En cours Posted on 04 Oct, 2021 11h16

Éphéméride, 24 mars 2021.



Multiples

En cours Posted on 28 Sep, 2021 12h03

Ainsi,
des dessins qui s’offrent plusieurs vies.

Sur le papier,
puis sur la terre.
Ils n’ont pas fait leur temps,
pas encore,
pas pour moi,
et me suivent,
tels les cailloux du petit Poucet,
que je sème,
pour ne pas me perdre.

Tels les mots de Prévert,
que j’emprunte pour de nouveaux collages,
et qui me semblent toujours si justes,
si vrais,
si présents.



Éphéméride, 27 septembre 2021
Grès monté à la plaque, engobé, émaillé,
et “collage” de décalcomanies céramiques
réalisées à partir de mes dessins et de curiosités et autres mots
glanés dans les pages de livres anciens.



Patte blanche

Tenter de dire Posted on 21 Sep, 2021 15h52

Il est une chose qui,
plus que toute autre,
me révolte,
c’est l’injustice.
Ajoutée à la mauvaise foi, à la manipulation, au mensonge,
à l’irrespect et à l’indignité,
cela fait un grande nombre de raisons d’être en colère.

Il semblerait n’être pas de bon ton, par les temps qui courent,
d’oser exposer son indignation et son désaccord.
Notamment quand ils sont suscités par les décisions de ceux qui nous dirigent,
même si celles-ci sont profondément et délibérément discriminatoires.

Jamais je n’avais encore imaginé que mon pays en arriverait à ce niveau de répression aveugle,
ni que la plupart d’entre nous accepteraient cela sans broncher.
Mais, pense-t-on,
de ces décisions dépendent notre salut sanitaire,
notre santé à tous.

Alors tant pis si quelques milliers de personnes se retrouvent sans emploi ni ressources,
tant pis si quelques milliers d’autres se retrouvent sans médecin, kiné, aide à domicile…
et parfois en danger.

La peur,
d’être malade, d’être contrôlé, sanctionné, mis à l’écart,
d’être rejeté ou simplement montré du doigt,
la peur a figé nos esprits critiques et nos capacités à penser de manière autonome.

Il faut croire que les hommes — nombreux — et les quelques femmes, qui,
tout en haut des tours de leur invulnérable château,
décident de nos vies et de nos avenirs,
savent un peu plus qu’habilement jouer avec nos peurs,
et les utiliser à notre encontre.
L’imagination est sans limites quand il s’agit de dominer.

Mais je me fais bavarde,
et ces mots trop nombreux ne sont que l’introduction d’une colère qui me touche plus particulièrement
et qu’il m’importe de partager ici.

Éphéméride donc,
une curieuse, inventive et populaire exposition à découvrir à Saint-Étienne d’ici deux semaines.

Mais,
car il y a un mais,
Je dois dire ici que tous ne pourrons pas la découvrir.
Car, comme bon nombre d’évènements culturels, artistiques ou de loisirs,
l’exposition est réservée à cette élite non réfractaire détentrice du fameux sésame.

Éphéméride a apparemment deux torts:
Être présentée dans un centre social, plutôt que commercial.
Et l’on nous expliquera que le social n’est pas indispensable à la vie,
le commerce si.

Et être organisée, chose incroyable, par une équipe de bénévoles.
Mais oui, cela existe encore,
des personnes qui donnent de leur temps et de leurs compétences
pour permettre à des artistes de présenter et vendre leur travail,
sans prélever un euro sur les ventes.
Ceux-ci auraient été marchands d’art,
exposant nos babioles sur les murs immaculés de leurs galeries,
il n’aurait pas été question de pass.

Il faut croire, une fois encore,
que ce virus est plus intelligent qu’il n’y parait,
puisqu’il se fait tout petit quant il passe la porte des lieux dédiés au commerce et à la finance,
mais devient abominablement virulent quand il s’agit de lieux de partage d’idées,
de beauté, de soin, d’invention et de création.

Je n’accepte pas ces discriminations (à l’égard de notre public et de nos activités)
fussent-elles légalisées et généralisées.
Je ne comprends pas qu’elles puissent être acceptées.

Je tenterai, dans les prochains jours,
de présenter ici les pièces sur lesquelles je travaille
et qui seront accrochées parmi les 365 carrés d’Éphéméride.

Pour le reste,
on en discute?








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