Ce serait comme une graine, une graine de lin ou de capucine, qui prendrait son temps pour faire sa vie sous terre, puis pour germer, grandir, fleurir.
Voilà quelques années que je propose ici et là une petite papeterie éditée par mes soins, imprimée en France, conçue, emballée et fignolée dans mon atelier.
Suite à mon aventure sur Zeste, dont j’ai parlé un peu plus bas, j’ai pu agrandir ma petite famille de “papiers illustrés” (cartes, étiquettes, affichettes…) d’une collection de douze cartes simples.
Et si la vie… C’est son nom, et mon envie est de la faire vivre et voyager.
Les cartes sont maintenant imprimées, ne reste plus qu’à les commercialiser.
En attendant de trouver un moyen de les vendre simplement en ligne, je les propose déjà par correspondance. Pour cela, il suffit de m’envoyer un mail : contact@gaelle-boissonnard.com
Je vais par ailleurs les proposer à la vente aux professionnels, librairies indépendantes, jolies boutiques en quête d’éthique… Si vous êtes professionnel et que vous avez l’envie de les distribuer, n’hésitez pas à me contacter par mail également.
Enfin, je travaille aussi à réorganiser tout ce que j’ai, jusqu’à présent, réalisé en auto-édition, afin de créer une collection cohérente et qui continuera de s’enrichir au fil du temps.
Édition minuscule, ça germe, ça pousse, et c’est à suivre ici, et un peu loin…
À mi-chemin d’un été qui ressemble toujours à un temps entre parenthèses, voici quelques nouvelles de l’atelier.
L’aventure Zeste a fermé ses portes le 3 juillet dernier sur une très belle et encourageante réussite. Ont suivi quelques semaines d’un travail de fourmi, juste après avoir réceptionné mes cartes fraîchement imprimées qu’il a fallu compter et réunir en petits paquets destinés à partir en voyage aux quatre coins de France. C’est ainsi une centaine d’enveloppes bien remplies qui ont pris leur envol ce matin, et qui, j’espère, parviendront toutes à bon port, accompagnées de grands mercis adressés à leurs destinataires.
Beaucoup de travail reste à faire pour commercialiser ces cartes. Je réfléchis encore aux moyens les plus appropriés, avec toujours en tête la nécessité de faire les choses à ma mesure, à mon rythme, et dans le souci constant des convictions que je défends. À suivre donc…
Un autre projet mené en parallèle depuis ce printemps, est une lumineuse collaboration avec une amie céramiste.
Frédérique Eyraud tourne la porcelaine et créé des objets du quotidien, des objets à vivre. Nous nous connaissons depuis très longtemps, et ne comptons plus les projets que nous avons menés ensemble. C’est l’idée d’une exposition dans la boutique Souzani, au Chambon-sur-Lignon, qui nous a donné l’envie de cette nouvelle collaboration.
Pichets, cache-pots, bols et gobelets en porcelaine émaillée de blanc satiné ont vu le jour dans l’atelier de Fred avant de poursuivre leur trajet dans le mien, et de se voir habillés de minutieux collages réalisés à partir de chromos céramiques. De carnets en pots tournés, c’est ainsi qu’est née notre collection Histoires de jardins.
Chaque pièce est unique et raconte son histoire. Le temps et la patience nécessaires à la réalisation de chacune nous ont conduites à imaginer une série très limitée, qui pour l’instant n’est visible que chez Souzani.
Et cet été, c’est tout un jardin qui pousse chez Souzani. Depuis du 10 juillet, des arbres, des herbes, des fleurs ont racine sur le textile, le laiton, le béton, la céramique, et s’entremêlent au gré des collaborations.
Vous pourrez y retrouver les créations de Sadaf, qui a invité mes minuscules maisons à dialoguer avec les arbres ciselés de ses petits paysages, mi-sculptures, mi-bijoux. Les accompagnent également celles de Véronique Vernette, illustratrice qui pour l’occasion a troqué ses pinceaux contre une machine à coudre et celles de Françoise Chaussy, potière, dont le travail tout en couleurs est à lui seul un infini jardin.
Histoires de jardins, c’est tout l’été chez Souzani. 15 route de Tence, au Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire.
La boutique est ouverte du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h. Le dimanche, de 10h à 12h30. 06 85 02 15 33
Quant à notre collection, pas sûr qu’elle ne continue pas son chemin un peu loin, quand l’été sera terminé.
Quelques nouvelles enfin des stages qui ont retrouvé le chemin de l’atelier. En août, deux sont encore programmés: Murmures de terre, les 8 et 9 août, et La cuisine des couleurs, les 15 et 16 août. Vous voulez en savoir plus? C’est ici !
La vente aux enchères silencieuses au profit de l’association M la vie avec Lisa a démarré ce matin à 10 heures, et se poursuit jusqu’à dimanche 14 juin 2020 à 16 heures. Si vous voulez en savoir plus, retrouvez mon article à ce sujet ici, ainsi que le détail des masques sur lesquels j’ai travaillé.
Île (détail), acrylique, fils et porcelaine sur masque de coton.
Et puis envie de vous montrer ceci. Le travail en cours, le dessous du masque, ce qui ne se voit pas et qui pourtant est le reflet des heures de patience à coudre, broder, piquer le coton et se piquer les doigts… J’aime ces traces invisibles, que l’on fait disparaitre alors qu’elles sont souvent bien plus expressives que ce que l’on choisit de montrer…
Celles et ceux qui me suivent ici savent que depuis quelques années j’édite en solitaire une petite papeterie un peu plus aérée, un peu plus poétique, un peu plus en dehors des chemins tracés que celle que l’on connait habituellement de moi.
J’ai travaillé ces derniers mois sur une nouvelle série de cartes illustrées qui devrait venir très prochainement étoffer cette collection de papeterie auto-éditée.
Pour mener à bien ce projet et lui donner un peu plus de visibilité, j’ai eu besoin d’un coup de pouce. J’ai fait appel pour cela à une plateforme de financement participatif, qui me permet de proposer en pré-vente ces futures cartes, et ainsi d’en financer l’impression, mais aussi, peut-être, une partie de la commercialisation.
Si vous avez envie de découvrir ces cartes, ce projet, ou encore y contribuer, c’est ici.
Cet appel à financement a très bien démarré, et j’en suis ravie, mais il se poursuit encore jusqu’au 3 juillet prochain. Aussi, si vous souhaitez me soutenir dans cette jolie aventure, ou simplement acquérir en avant première l’une ou l’autre de ces cartes, ou même la collection complète, ou encore une illustration originale, et bien n’hésitez pas à aller y promener vos yeux…
Un grand merci à celles et ceux qui ont déjà contribué! Non seulement pour l’aide concrète et matérielle que vous m’apportez, mais aussi pour la confiance et l’énergie que vos gestes solidaires sont venus nourrir en moi.
Et puis, parmi les projets qui reprennent vie après ces trois mois d’isolement forcés, il y a les stages à l’atelier. Je proposerai très bientôt de nouvelles dates de stages pour cet été, mais en attendant, sachez qu’il reste des places disponibles pour celui des 20 et 21 juin (Matières à collage) et celui des 3, 4 et 5 juillet (Entre parenthèses). Si l’un ou l’autre vous intéresse, n’hésitez pas à prendre contact avec moi.
Je vous ai parlé à plusieurs reprises de l’association M la vie avec Lisa, qui chaque année organise une exposition-vente d’œuvres données par des artistes de tous horizons, au profit de la recherche sur les sarcomes d’Ewing.
L’organisation de l’exposition qui devait avoir lieu cette année au mois de juin a été fortement compromise par la situation sanitaire que nous traversons. Mais l’inventivité et le dynamisme des fondateurs de l’association ne faisant jamais défaut, nous nous sommes vus proposés un petit défi qui m’a enthousiasmée. Celui de s’approprier l’objet-masque (les responsables de l’association en ont cousu des centaines pour les distribuer autour d’eux) et ce que pour nous il symbolise, pour tenter d’en faire “une œuvre”, un support d’expression.
Ces masques, dont se sont emparés une cinquantaine d’artistes, seront vendus en ligne et aux enchères au profit de l’association dans le courant du mois de juin. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet ici.
J’ai toujours adoré l’idée d’œuvrer avec certaines contraintes (celles d’un support ou d’un thème imposé par exemple), et dans le cadre d’un projet collectif, pour lequel certes, chacun travaille dans son coin, à partir de sa propre matière, de sa singularité, mais dans l’objectif d’une mise en relation qui porte l’énergie du “faire ensemble”. Notre contrainte et point de départ à tous, le voilà.
Comme j’ai par ailleurs une fâcheuse tendance à suivre avec attention la lente déliquescence de l’humanité, ce qui contribue allègrement à nourrir mes révoltes, je dois reconnaitre que ce petit carré de tissu plié cousu, et lourd de sens dans le contexte social et sanitaire que nous traversons aujourd’hui, m’a beaucoup inspirée.
Trop de ressentis pour les exprimer tous dans un seul projet. J’en ai donc réalisé quatre, mais j’aurais pu aller beaucoup plus loin si ma raison ne l’avait pas emporté sur mes idées et envies de création…
Virus, le plus “basique”. Il est le pendant de celui présenté plus haut. Un duo rouge et blanc, inspiré par les mensonges d’État et les dérives autoritaires d’un pouvoir qui utilise et manipule nos peurs pour nous soumettre toujours plus. Reflet également de l’indécence crasse des empires commerciaux pour lesquels toute occasion de faire du profit est bonne à prendre, même si elle se fait au dépend des plus fragiles ou de notre bien le plus précieux; notre écosystème. (Technique: motifs au tampon et broderie sur masque en métis blanc)
À partir de la même réflexion, Les mots. Un masque à trous qui emprunte à Prévert ses mots et sa lucidité pour dire l’absurdité de ce que nous vivons. (Technique: broderie sur masque en métis blanc, fils rouges, dessin et collage)
Le troisième, une bouche ouverte qui crie, rit, se moque, raconte des histoires et gueule sa révolte. Une bouche, en opposition à l’idée du bâillon, qui me vient de façon quasiment viscérale quand je pense au masque dont le port généralisé nous est un peu plus que suggéré.
Je le ressens au fond de moi comme le symbole de la volonté d’un pouvoir autoritaire (et dépassé) de nous faire taire, de réduire au silence toute velléité d’opposition, de contradiction, voire même d’alternative fut-elle constructive et vitale. (Technique: peinture à huile sur masque en métis blanc et boule de feutre)
Et le dernier, qui est en fait le premier auquel je me suis attaquée, mais qui est le fruit d’un long travail de patience…
Une île, masque sculpture, à la fois artisanal et conceptuel (oui, c’est possible!). Par cette approche de mise en volume et de négation de la fonction, j’ai voulu tuer le masque et ce qu’il représentait pour moi de volonté symbolique non seulement de nous bâillonner mais également de nous uniformiser. Dissimulée derrière cet accessoire devenu graal — décrié puis recommandé puis imposé (mais interdit, ne l’oublions pas, pour se protéger des gaz lacrymogènes dont les forces de l’ordre font usage en abondance dans les manifestations) — notre identité se perd, notre singularité avec elle. Nous devenons cette masse docile et effrayée, poisson parmi les poissons, mouton parmi les moutons, numéro parmi d’autres.
Cette symbolique du masque me terrifie et me révolte, elle représente le coup suprême qui viendrait être porté à nos droits fondamentaux, d’où la nécessité pour moi de détruire l’objet-masque en le transformant en symbole positif et réparateur: Un refuge, une île, une végétation sauvage, des landes, de la bruyère, du vent, de l’eau… (Technique: peinture acrylique, porcelaine et fils sur masque en métis blanc replié et façonné, posé sur papier peint et cousu)
Si vous souhaitez tenter d’acquérir un de ces masques ou de ceux présentés à l’occasion de cette vente pour le moins exceptionnelle, je vous invite à suivre l’actualité d’M la vie avec Lisa. Je vous donnerai plus d’informations à ce sujet prochainement.
D’ici là prenez soin de vous.
À bientôt!
Mise à jour du 10 juin 2020. La vente aux enchères est ouverte, jusqu’au dimanche 14 juin à 16 heures. Vous souhaitez découvrir tous les masques proposés à la vente? Le catalogue en ligne, c’est ici. Vous souhaitez tenter d’acquérir l’un ou l’autre masque? Le formulaire d’enchères c’est ici.
Et bien non, le premier mai, contrairement à ce que feint de croire un certain chef d’État, n’est pas le jour où l’on fête le travail, le labeur, la sueur de ceux qui triment à l’ombre ou en plein cagnard pour que d’autres puissent s’engraisser à l’abri de leurs bureaux vitrés. Non, le premier mai est le jour où l’on fête, un peu partout dans le monde, les travailleurs. Les droits des travailleurs, la dignité des travailleurs, de ceux qui ne renâclent pas et qui, comme vous, comme moi, existent aussi au travers de la reconnaissance de leurs savoir-faire, de ce qu’ils ont à transmettre, à partager, et non de ce qui leur est imposé par tous les chantages que savent si bien inventer les premiers de cordée.
Ce dit-chef d’État, il y a quelques mois, refusait d’associer le mot pénibilité au mot travail. Comment ça, oser dire que le travail pourrait être pénible alors que le travail est salvateur! Oui, c’était bien il y a quelques mois (et non il y a quelques dizaines d’années dans la bouche d’un Maréchal), ce temps lointain où tout un chacun pouvait encore descendre crier sa colère dans la rue (non sans risque d’y perdre la face ou la vue, mais ceci est une autre histoire).
Rien de bien nouveau. Alors, en ce 1er mai 2020, sans banderoles et sans muguet, envie de partager ceci:
(…)
Et puis ils parlent de leurs petites affaires, de leurs enfants, de leurs bronches; le jour se lève, on tire les rideaux chez le Président.
Dehors c’est le printemps, les animaux, les fleurs, dans les bois de Clamart on entend les clameurs des enfants qui se marrent, c’est le printemps (…)
Il fait chaud. (…) voilà les pélicans, les fleurs sur les balcons, voilà les arrosoirs, c’est la belle saison. Le soleil brille pour tout le monde, il ne brille pas dans les prisons, il ne brille pas pour ceux qui travaillent dans la mine, ceux qui écaillent le poisson ceux qui mangent la mauvaise viande ceux qui fabriquent les épingles à cheveux ceux qui soufflent vides les bouteilles que d’autres boiront pleines ceux qui coupent le pain avec leur couteau ceux qui passent leurs vacances dans les usines ceux qui ne savent pas ce qu’il faut dire ceux qui traient les vaches et ne boivent pas le lait ceux qu’on n’endort pas chez le dentiste ceux qui crachent leurs poumons dans le métro ceux qui fabriquent dans les caves les stylos avec lesquels d’autres écriront en plein air que tout va pour le mieux ceux qui en ont trop à dire pour pouvoir le dire ceux qui ont du travail ceux qui n’en n’ont pas ceux qui en cherchent ceux qui n’en cherchent pas ceux qui donnent à boire aux chevaux ceux qui regardent leur chien mourir ceux qui ont le pain quotidien relativement hebdomadaire ceux qui l’hiver se chauffent dans les églises ceux que le suisse envoient se chauffer dehors ceux qui croupissent ceux qui voudraient manger pour vivre ceux qui voyagent sous les roues ceux qui regardent la Seine couler ceux qu’on engage, qu’on remercie, qu’on augmente, qu’on diminue, qu’on manipule, qu’on fouille, qu’on assomme (…) Ceux qui crèvent d’ennui le dimanche après-midi parce ce qu’ils voient venir le lundi et le mardi, et le mercredi, et le jeudi, et le vendredi et le samedi et le dimanche après-midi.
Jacques Prévert, extrait de Tentative de description d’un dîner de têtes à Paris-France. 1931
Les jours d’après, que seront-ils? À quoi ressembleront-ils?
Nous nous demandons, mais après tout, le savons-nous jamais?
Alors, penser au présent, et le présent, dans l’atelier, c’est la surprise d’un joli projet qui m’a été proposé et qui a réveillé mes envies créatives, mes tiroirs remplis de fils, et mes tubes de peinture à l’huile…
Je vous en montrerai plus bientôt, et vous raconterai de quoi il est question.
Mais en attendant, j’ai retrouvé ce vieux chapeau, cousu il y a plus de vingt ans, un chapeau jardin, un chapeau printemps, qui m’inspire et m’amuse.
Et puis, parce que, je le reconnais, on ne doit pas toujours se cacher, voici un autoportrait sur la table de l’atelier.
Au sommet d’un empilement de vies, comme les hommes savent les construire, d’un empilement d’étages dans lesquels chacun respire, tourne en carré, pleure, rit, boit, mange et se terre, dans lesquels chacun planque sa peur de souffrir, de voir sa vie finir, sans pourtant bien chercher à comprendre ce qu’est sa vie, ici, ni ce qu’il en fait, sans jamais parvenir à penser à la fin qui fait pourtant tellement partie du chemin.
Les bestioles, elles, arrimées dans la terre, le bois ou le papier, sourient de nos paniques.
Elles m’accompagnent au quotidien, et depuis des années, de leur beauté, de cet espoir né de la main de l’homme, de son esprit, de sa pensée, de son corps tout entier, qui est aussi capable de cela, oui, inventer de la beauté.
Mais revenons à Noé…
Un zèbre et un mouton feutrés, par Maria Friese
Un drôle de scarabée par mon amie Sadaf Maneval
Petit âne japonais en bois peint, amoureux d’une indescriptible bestiole en porcelaine par Bertille Derail
Chat vivant, maitresse des lieux
Dans l’arche il y avait des humains aussi, les voilà, une famille qui me suit depuis ma toute petite enfance…
Avec son chat (venus du Japon?)
Deux poissons tout sourire sur carreau persan
Jouet chiné, un lapin bleu, aux côtés d’un carreau cobalt et outremer, persan encore
Dans un cadre en métal recyclé, un éléphant et un dromadaire en colère
Revoici la limace en porcelaine de Julia Huteau
Une toute petite antilope aux cornes d’aiguilles de pin, par Laurent Suchel
Un poisson à retrouver un jour (mais oui, un jour les portes de nos arches s’ouvriront!), chez Souzani, au Chambon-sur-Lignon
Ils n’ont pas attendu le déluge pour me rejoindre dans mon arche. Entre quatre murs, un safari-photo au gré de ces belles mains qui créent.
Coq sur un plat chinois
Petite girafe en bois peint venue de je ne sais où.Un crabe dans l’émail d’une très belle pièce de grès, je ne retrouve plus le nom de son auteure, mais je pars à sa recherche dès aujourd’hui.
Limace en porcelaine par Julia Huteau (l’artichaut c’est moi!).
Étrange oiseau sur une gravure de Matild Gros.
Petit oiseau ivoirien en terre enfumée.
Trois pingouins sous une feuille de ronce, le dérèglement climatique peint par Didier Pourrat.
Un loup au vent, par Laurent Suchel.
Oiseau persan sur un très beau carreau émaillé.
Bébé éléphant par Véronique Vernette, héros d’un de ses albums jeunesse.