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Gaëlle Boissonnard, un peu plus loin...

Couleurs de juin

Comme ça... Posted on 28 Juin, 2018 16h50



Aime la vie, troisième!

Bientôt. Posted on 05 Juin, 2018 17h10

L’association M la vie avec Lisa continue son chemin et nous invite, pour sa troisième édition, à l’exposition/vente “L’art cherche”.
Cette année, une soixantaine d’artistes ont donné une œuvre.
Tout l’argent collecté lors de cette vente sera dédié à la recherche médicale sur les sarcomes, cancers rares.

L’exposition se tiendra ce week-end, à Andrézieux-Bouthéon dans la Loire.
Samedi 9 juin, de 14h à 21h et dimanche 10 juin de 10h à 17H.
Toutes les informations sont à retrouver ici, et un article présentant l’évènement est à lire ici.


J’ai proposé cette année une petite gouache, Jardin d’enfance.
C’est une illustration réalisée pour l’édition et qui fait partie d’une série de quatre grandes cartes simples auto-éditées, que je propose dans mon Livret-catalogue de petite papeterie.À bientôt?



En fait…

Tenter de dire Posted on 17 Mai, 2018 18h00

… on regarde le monde,

et on pleure.

Du moins je pleure,
je ne parviens plus à ne pas.

Ici, et là, et plus loin,
partout,
les hommes ne sont plus des hommes.

Parce que d’autres hommes,
ceux qui décident,
ceux qui proclament en être,
ceux qui se pensent plus forts et plus puissants
parce que plus possédants,
ceux qui croient savoir,
ceux qui dirigent et qui musellent,
parce que ceux là décrètent que certains en sont,
et d’autres pas.

Ces autres,
on les tue à bout portant,
de l’autre côté d’une frontière.
Parce qu’armés de cailloux ils seraient une menace
pour un état qui a fait d’eux des riens,
les a privés de tout,
sauf de cailloux,
et qui, à bout portant, les démembre,
les abat.

Ces autres dorment dans nos rues,
à nos pieds,
dans nos villes qui ne comptent plus les appartements vides
tellement ils sont nombreux.
Nombreux, mais pas pour eux.

Ces autres sont partout,
ils sont aussi vous,
moi, nous.

Nous qui n’avons pas réussi,
nous qui ne sommes rien.

Le déni d’humanité à ce point affirmé,
revendiqué,
ça devrait nous réveiller,
non?

Carnet, mai 2018.



Les abeilles

Un peu plus loin Posted on 08 Mai, 2018 16h08

Elles disparaissent sans faire de bruit.

Nous détruisons leurs vies,
et ce faisant,
c’est notre vie qu’elles emportent avec elles.

Mais l’Homme, toujours
— rêvant de milliards et craignant de devenir ce “rien”
que l’on croise parait-il dans les gares —
continue sa course folle,
droit vers le néant.

En attendant ce jour, comme dirait l’ami Brel,
il nous reste ce qu’il reste,
la beauté d’un merveilleux printemps,
des arbres qui explosent,
des oiseaux qui le célèbrent,
des insectes qui, comme nous,
continuent leur bout de chemin.

Des abeilles qui jusque là n’avaient pas su trouver où se poser,
se sont installées ici,
sur les pots de miel de Bastien Alise.
Un coin de nature encore sauvage,
à goûter et à explorer ici!



La poésie

Comme ça... Posted on 09 Avr, 2018 22h24

“ Un jour je me suis amené avec des chansons. Ces chansons se sont mises à plaire au public, et non pas à cause de ce que vous appelez le message, mais parce qu’il doit y avoir une petite note de poésie là-dedans, et les hommes y sont sensibles.
Heureusement d’ailleurs, c’est la seule chose qui nous reste de la civilisation, c’est la poésie.

On pourrait dire (…) que si le monde est perdu, et que quelque chose doive sauver le monde un jour, ce ne sera pas autre chose que la poésie. Mais pas forcément la poésie chantée ni la poésie écrite ni la poésie peinte, la poésie toujours, une petite étincelle que chaque homme au fond a en lui, quel qu’il soit, le pire comme le meilleur.

Le tout c’est d’aller la trouver, et grâce à certaines chansons il m’arrive de frapper une touche qui est dans un homme, de pincer une corde qu’il avait, qu’il ignorait, et cette corde se met à sonner parce qu’un type, moi en l’occurrence, l’a fait vibrer. C’est pour ça que quand on me reproche d’être pornographe, de mal jouer de la guitare, ou d’être un ours mal léché et de faire toujours la même musique je ne m’inquiète pas.
Je ne me fâche pas non plus parce que ça ne compte pas tout ça.

Ce qui compte c’est la petite étincelle que mes chansons ont déclenchée chez des individus, qui étaient tout seuls sur la terre, et qui s’barbaient.”


Les mots sont ceux de Georges Brassens. Manque ici la douceur de sa voix.
Le dessin dort dans un de mes carnets, mars 2018.



Histoire du jour

Comme ça... Posted on 03 Avr, 2018 21h22

En fait, c’est une histoire ancienne.

Retrouvée dans un carnet ancien (2011).

Elle m’amuse,
car même si je suis une femme,
je m’y retrouve.



Au travail…

L'échoppe Posted on 27 Fév, 2018 17h17

Outils de travail,
pour mieux voir, tracer, imaginer,
dessiner d’un peu plus près…
des outils,
de travail.


Et puis…

Trois minuscules nouveautés dans mon catalogue/livret de petite papeterie auto-éditée.
J’en parlais ici. S’il vous intéresse, n’hésitez pas à m’envoyer un mail.
Pour cela il suffit de cliquer sur “Entrer en contact”, en haut à droite de ce blog.



Blancs

Comme ça... Posted on 28 Jan, 2018 18h04


La neige qui n’a fait que passer,
une ombelle en souvenir de l’été,
et un plat en (porcelaine et couverte satinée) comme il m’arrive (de temps en temps) d’en fabriquer.



Blanc

Comme ça... Posted on 26 Jan, 2018 12h15



Que cette année…

Tenter de dire Posted on 15 Jan, 2018 13h02

… soit celle du temps d’aimer,
de réfléchir,
de se révolter,
de s’ouvrir, de penser,
de rire,
de voir, d’entendre, de sentir,
de créer.

De vivre,
simplement.

Vous avez avec vous quelques minutes de ce temps?

Cliquez sur l’image (et n’oubliez pas de brancher le son de votre ordinateur),
ce sont mes vœux pour cette année nouvelle.



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